Archives de catégorie : Mer et montagne

SKI-BATEAU : GROENLAND

Il est très difficile de résumer une telle aventure, mais je vais synthétiser au mieux afin d’épargner à vos yeux des heures de lecture.

C’était un rêve d’enfance, et je ne remercierai jamais assez Lionel, toute l’équipe ainsi que ma famille de m’avoir permis de le réaliser. Je peux vous dire que, chose rare, la réalité dépasse le rêve !

Le Groenland, c’est littéralement le bout du monde. On y arrive à bord d’un petit avion, et cela nous offre déjà un émerveillement sans limite, le cœur serré et des étoiles plein les yeux : on survole la banquise, se mélangeant aux glaciers entrecoupés de fjords d’un bleu profond, et il est impossible de détacher les yeux de cette immensité qui semble irréelle tant qu’infinie. Notre âme d’enfant en éveil, on se sent dans la peau des premiers explorateurs. Nous atterrissons à Nuuk, une capitale atypique : la modernité au bout du monde. Les immeubles côtoient les montagnes et la mer dans un mélange étonnant. Nous trouvons ensuite la Louise, notre maison pour les 10 prochains jours. Il s’agit d’une magnifique goélette jaune, construite par son sympathique capitaine Thierry (dont il faut louer les qualités humaines et professionnelles), secondé par Dédé, un marin pêcheur breton aussi sympathique que rigoureux.

Impossible de raconter tout ce que nous avons vécu en 10 jours. C’est une pause hors du temps, au bout du monde, sans réseau. Pause accompagnée d’une équipe incroyable, composée de joyeux sportifs aux parcours hétéroclites et tellement intéressants ! (Saluons les blagues de Bernard qu’il me faudra malheureusement garder secrètes.) Le Groenland à bord de la Louise, c’est monter sur un iceberg et trinquer avec ses morceaux ! (Véridique !) C’est voir des glaciers immenses dont les langues abruptes se brisent dans une mer d’un bleu profond. C’est également la pêche sur le pont, avec une vue inégalable et un sentiment d’isolement incroyable. C’est se sentir perdu dans une immensité en bleu et blanc ! Mais n’oublions pas, c’est aussi le ski !! Les grandes faces vierges et immaculées, les pentes rêvées, et même des premières ouvertures de couloirs (et oui!) ! De la neige partout, des virages cartes postales surplombant la mer digne des plus belles photos de magazines ! Incroyable, cette sensation de skier face à une peinture : une mer bleu foncé contrastée par le scintillement magique des icebergs. Ici, la nature dépasse inévitablement l’art. Les itinéraires sont vastes et sauvages : rien en vue si ce n’est des montagnes à perte de vue qui se succèdent à l’infini à la calotte glaciaire.

Alors merci. Merci Lionel pour ta passion, ton partage sans limite et ton expérience nous ayant emmenés dans des itinéraires incroyables et en sécurité. Merci la Louise, Thierry et Dédé pour votre accueil, expérience sans limite et bonne humeur (les blagues de Thierry resteront également de l’ordre du secret…). Merci au groupe pour leur sourire, blagues et gentillesse sans fin (immense Big up à Christel pour la logistique bagage et l’altruisme qui va avec!)

Vous l’aurez compris, impossible de décrire le Groenland car la beauté dépasse l’imagination, alors allez-y !!

Agatha GINET,  mai 2022

Groenland : Kalaallit Nunaat

Kalaallit Nunaat, « La terre des hommes » en Inouit. Nous sommes au bout de la piste d’Aasiaat, tous freins bloqués, les deux moteurs du Dash 8-200 sont à plein régime… Nous allons prendre notre envol pour Kangerlussuaq, la contrée du Bœuf Musqué et celle de l’Airbus A 330 d’Air Greenland qui nous ramènera, tard ce soir…, à Copenhague.

Je ferme les yeux, les freins lâchent et l’avion est catapulté dans l’air brouillassé qui a accompagné notre fin de séjour. C’est bon ! Nous aurons nos correspondances… dans ce pays les conditions météorologiques rythment les déplacements de la population locale plus aguerrie que nous aux modifications du plan de vol (Ce jour-là les vols pour Nuuk seront suspendus…). Déjà il y a dix jours, lors de notre arrivée, nous avions été déroutés sur Ilulissat après une tentative d’atterrissage à Aasiaat… Belle découverte que cette ville (elle a des rues goudronnées, avec des voitures…) de 5500 habitants classée au patrimoine de l’UNESCO pour son point de vue magnifique sur l’Icefjord et les Icebergs qui dérivent lentement dans la baie de Disko…

Quelle représentation pourrions-nous nous faire de cette partie de la côte ouest du Groenland ? (Il serait prétentieux de parler de manière plus générale tant le Groenland est immense – 4 fois la grandeur de la France – un seul voyage n’y suffirait pas !). Disko c’est cela : des espaces surdimensionnés, avec :

Côté montagnes la calotte glaciaire (l’IceCap) à l’Est qui dessine un vague horizon que nous pouvons facilement confondre avec les nuages ; elle déverse ses glaciers émissaires dans d’immenses fjords jusqu’à la mer. Les fronts de ces glaciers font plusieurs kilomètres de large (souvent 5 km) et ils vêlent d’énormes volumes de glaces dans la mer ;

Et côté mer, les icebergs, véritables immeubles de glace flottante,  donnent une perspective à la mer de Baffin avec ces éclairages si particuliers qui viennent réchauffer l’horizon, le soleil qui tangente et qui, comme nous, semble ne pas vouloir se coucher. Ces glaçons qui vont de la taille d’un verre d’eau formant le « Crumble » de surface, à celle de l’iceberg de plusieurs dizaines de mètres de hauteur (nous en avons mesuré un de 37 mètres) alors que seulement 1/10e de leur masse dépasse de l’eau, vous pouvez donc imaginer la taille de la quille de ces icebergs !

Je rouvre les yeux, l’avions comme moi est dans les nuages. Encore un beau voyage ! J’étais bien accompagné, avec mes fidèles amis « la famille Conso » et Lucie mon épouse. Enfin ce séjour sera marqué par la rencontre de Nolwenn et Pauline, l’équipage de l’Ivilia le bateau. Ils ont su nous faire partager leurs connaissances pour ce pays qui les passionnent tant. La faune, la flore, la glaciologie, les sciences de la Terre, l’histoire et la vie des Groenlandais enrichies par leur expérience de l’hivernage dans la baie d’Uummannaq et bien d’autres sujets encore sont abordés tant leur appétit pour la recherche et les sciences est intarissable.

Ce séjour restera comme une très belle découverte du Groenland, il combine parfaitement la navigation à bord du voilier Ivilia et le partage des connaissances avec Nolwenn et Pauline, ainsi que les randonnées à terre (pédestres et/ou glaciaires) dans un environnement sauvage d’une rare beauté. A vivre absolument !

  • Groenland-2018 (1)
  • Groenland-2018 (2)
  • Groenland-2018 (3)
  • Groenland-2018 (4)
  • Groenland-2018 (5)
  • Groenland-2018 (6)
  • Groenland-2018 (7)
  • Groenland-2018 (8)
  • Groenland-2018 (9)
  • Groenland-2018 (10)
  • Groenland-2018 (11)
  • Groenland-2018 (12)
  • Groenland-2018 (13)
  • Groenland-2018 (14)
  • Groenland-2018 (15)
  • Groenland-2018 (16)
  • Groenland-2018 (17)
  • ???????????????????????????????
  • Groenland-2018 (19)
  • Groenland-2018 (20)
  • Groenland-2018 (21)
  • Groenland-2018 (22)
  • Groenland-2018 (23)
  • Groenland-2018 (24)
  • Groenland-2018 (25)
  • Groenland-2018 (26)
  • Groenland-2018 (27)
  • Groenland-2018 (28)
  • Groenland-2018 (29)
  • Groenland-2018 (30)
  • Groenland-2018 (31)
  • Groenland-2018 (32)
  • Groenland-2018 (33)
  • Groenland-2018 (34)
  • Groenland-2018 (35)
  • Groenland-2018 (36)
  • Groenland-2018 (37)
  • Groenland-2018 (38)
  • Groenland-2018 (39)
  • Groenland-2018 (40)
  • Groenland-2018 (41)
  • Groenland-2018 (42)
  • Groenland-2018 (43)
  • Groenland-2018 (44)
  • Groenland-2018 (45)
  • Groenland-2018 (46)
  • Groenland-2018 (47)
  • Groenland-2018 (48)
  • Groenland-2018 (49)
  • Groenland-2018 (50)
  • Groenland-2018 (51)
  • Groenland-2018 (52)
  • Groenland-2018 (53)
  • Groenland-2018 (55)
  • Groenland-2018 (56)

Norvège : Alpes de Lyngen

Lionel et Pascal sont complices depuis de nombreuses années. Ce voyage est une belle opportunité pour partager avec eux une aventure inédite. Les Alpes de Lyngen possèdent d’innombrables possibilités de randonnées à ski. Le dépaysement est total dans ce décor « Grand Nord » avec des vues sur la mer qui tranchent avec nos habitudes alpines. Au delà du relief, et de la qualité de neige, qui nous permettent de signer de belles traces, c’est sur le bateau qu’il règne une ambiance toute particulière. Bernard, le capitaine, assisté de son équipage, oeuvrent du matin au soir pour la réussite de notre séjour. L’Isbjorn sera notre refuge, notre table, notre bateau… Nous l’apprécions au retour de course pour passer de bonnes nuits de repos, bercées par le clapot sur sa coque en bois.

  • © 2017 confort-montagne (1)
  • © 2017 confort-montagne (2)
  • © 2017 confort-montagne (3)
  • © 2017 confort-montagne (4)
  • © 2017 confort-montagne (5)
  • © 2017 confort-montagne (6)
  • © 2017 confort-montagne (7)
  • © 2017 confort-montagne (8)
  • © 2017 confort-montagne (9)
  • © 2017 confort-montagne (10)
  • © 2017 confort-montagne (11)
  • © 2017 confort-montagne (12)
  • © 2017 confort-montagne (13)
  • © 2017 confort-montagne (14)
  • © 2017 confort-montagne (15)
  • © 2017 confort-montagne (16)
  • © 2017 confort-montagne (17)
  • © 2017 confort-montagne (18)
  • © 2017 confort-montagne (19)
  • © 2017 confort-montagne (20)
  • © 2017 confort-montagne (21)
  • © 2017 confort-montagne (22)
  • © 2017 confort-montagne (23)
  • © 2017 confort-montagne (24)
  • © 2017 confort-montagne (25)
  • © 2017 confort-montagne (26)
  • © 2017 confort-montagne (27)
  • © 2017 confort-montagne (28)
  • © 2017 confort-montagne (29)
  • © 2017 confort-montagne (31)
  • © 2017 confort-montagne (32)
  • © 2017 confort-montagne (33)
  • © 2017 confort-montagne (34)
  • © 2017 confort-montagne (35)
  • © 2017 confort-montagne (36)
  • © 2017 confort-montagne (37)
  • © 2017 confort-montagne (38)
  • © 2017 confort-montagne (39)
  • © 2017 confort-montagne (40)
  • © 2017 confort-montagne (41)
  • © 2017 confort-montagne (42)
  • © 2017 confort-montagne (43)
  • © 2017 confort-montagne (44)
  • © 2017 confort-montagne (45)
  • © 2017 confort-montagne (46)
  • © 2017 confort-montagne (47)
  • © 2017 confort-montagne (48)
  • © 2017 confort-montagne (49)
  • © 2017 confort-montagne (50)
  • © 2017 confort-montagne (51)
  • © 2017 confort-montagne (52)
  • © 2017 confort-montagne (53)
  • © 2017 confort-montagne (54)
  • © 2017 confort-montagne (55)
  • © 2017 confort-montagne (56)
  • © 2017 confort-montagne (57)
  • © 2017 confort-montagne (58)
  • © 2017 confort-montagne (59)
  • © 2017 confort-montagne (60)
  • © 2017 confort-montagne (61)
  • © 2017 confort-montagne (62)
  • © 2017 confort-montagne (63)
  • © 2017 confort-montagne (64)
  • © 2017 confort-montagne (65)
  • © 2017 confort-montagne (66)
  • © 2017 confort-montagne (67)
  • © 2017 confort-montagne (68)

Svalbard – Norvège : Les glaciers du Sptizberg

Le Spitzberg fait partie du Svalbard, un archipel qui regroupe une poignée d’îles à mi-chemin entre le Cap Nord (Norvège) et le Pôle Nord, comprises entre 74° et 81° de latitude nord. Ce périple s’est déroulé sur la côte ouest et nord-ouest, depuis la petite ville de Longyearbyen. Au départ dans l’Isfjord, puis ensuite sur la côte ouest et nord, dans les secteur de Prins Karls Forland et Albert 1er Land. Ces côtes sont découpées de nombreux fjords, au fond desquels d’énormes glaciers viennent vêler dans la mer… Un paysage de montagne fascinant !

Ce voyage est étonnant. La nature est composée d’un écosystème parmi les plus surprenants de notre planète. Pas ou très peu de végétation, seule la Toundra arctique, des minéraux et de la glace partout… Et pourtant (?) ! La vie est là, abondante. La banquise, puis la lumière permanente permet le développement en masse du phytoplancton. Il nourrira toute une cohorte d’animaux marins, qui nourriront ensuite l’avifaune et les mammifères terrestres. Une chaîne alimentaire complète qui finira avec les super-prédateurs dont l’ours blanc en tête.

L’archipel est recouvert à 60% de glace. De la glace partout ! Des glaciers, des calottes, des crevasses, des séracs, des bédières, des icebergs… Tout un monde que je redécouvre dans un BIG format ! C’est très impressionnant de voir le front du glacier s’effondrer dans la mer (on parle d’un « vêlage »). La vague déferlante, qui se poursuit par une ondulation sur la surface de la mer, vient faire « tanguer » le bateau. Décidemment ce séjour bouleverse tous mes sens et perceptions, à commencer par le jour permanent qui modifie mon sommeil… Il faut s’obliger à aller se coucher, demain il fera jour ! Il faut nécessairement passer par une période d’adaptation pour apprivoiser les mouvements de l’Isbjorn, notre bateau, interpréter ses grincements, le clapot de l’eau contre sa coque, le bruit d’un iceberg à la dérive qui vient percuter la chaine de l’ancre en pleine nuit… Pour moi, les sorties à terre en deviendraient presques banales. Mais là encore, dans le Grand Nord on fait dans la démesure… et pas forcément difficile techniquement. « C’est un paradis pour la randonnée glaciaire ! ». Mais là vous n’allez pas me croire, alors regardez les vidéos et images…

C’est un voyage qui libère des repères habituels.

C’est une aventure intemporelle.

C’est cool…

C’est peut-être cela l’appel du Grand Nord ?   🙂

  • SONY DSC
  • SONY DSC
  • SONY DSC
  • SONY DSC
  • SONY DSC
  • SONY DSC
  • SONY DSC
  • SONY DSC
  • SONY DSC
  • SONY DSC
  • SONY DSC
  • SONY DSC
  • SONY DSC
  • SONY DSC
  • SONY DSC
  • SONY DSC
  • SONY DSC
  • SONY DSC
  • SONY DSC
  • SONY DSC
  • SONY DSC
  • SONY DSC
  • SONY DSC
  • SONY DSC
  • SONY DSC
  • SONY DSC
  • SONY DSC
  • SONY DSC
  • SONY DSC
  • SONY DSC
  • SONY DSC
  • SONY DSC
  • SONY DSC
  • SONY DSC
  • SONY DSC
  • SONY DSC
  • SONY DSC
  • SONY DSC
  • SONY DSC
  • SONY DSC
  • SONY DSC
  • SONY DSC
  • SONY DSC
  • SONY DSC
  • SONY DSC
  • SONY DSC
  • SONY DSC
  • SONY DSC
  • SONY DSC
  • SONY DSC
  • SONY DSC
  • SONY DSC
  • SONY DSC
  • SONY DSC
  • SONY DSC
  • SONY DSC
  • SONY DSC
  • SONY DSC
  • SONY DSC
  • SONY DSC
  • SONY DSC
  • SONY DSC
  • SONY DSC
  • SONY DSC
  • SONY DSC
  • SONY DSC
  • SONY DSC
  • SONY DSC
  • SONY DSC
  • SONY DSC
  • SONY DSC
  • SONY DSC
  • SONY DSC
  • SONY DSC
  • SONY DSC
  • SONY DSC
  • SONY DSC
  • SONY DSC
  • SONY DSC
  • SONY DSC
  • SONY DSC
  • SONY DSC
  • SONY DSC
  • SONY DSC
  • SONY DSC
  • SONY DSC
  • SONY DSC
  • SONY DSC
  • SONY DSC
  • SONY DSC
  • SONY DSC
  • SONY DSC
  • SONY DSC
  • SONY DSC